Après avoir accusé les chauves-souris de transmettre le Coronavirus le MINRESI Madeleine Tchuente émet une hypothèse spectaculaire
Le Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation le Dr. Madeleine Tchuente est décidément imprévisible !
Après avoir accusé les chauves-souris et les pangolins d’être les principaux responsables du Covid-19 au Cameroun, elle craint une contamination des chauves-souris par les hommes et vient une fois de plus de défrayer la chronique avec une déclaration pour la moins hilarante !
En effet, invitée à se prononcer sur les hypothèses formulées lors de sa dernière intervention médiatisée et abondamment relayée par les médias satiriques et le très critique J. Rémy Ngono, le MINRESI a déclaré : « Le problème ce sont nos habitudes … les jeunes s’embrassent trop… nous quand on était jeunes on ne s’embrassait pas, on se saluait à distance ! » 😂👏🏾👏🏾👏🏾 « Sacrilège scientifique » ! Ou plutôt « Chapeau la mère » comme a déclaré un internaute sur le réseau social Twitter. Dès lors nous serons fondés à poser plusieurs questions si nous y étions invités :
- Les scientifiques chinois, americains et de l’OMS ont pu déterminer que le virus avait été transmis de l’animal à l’homme pour les consommateurs de chauves-souris et pangolins infectés, par quel truchement l’homme transmettrait plutôt le virus à ces espèces à moins d’en faire des animaux domestiques ? De mémoire d’homme il ne me semble pas encore avoir vu des camerounais élever des chauves souris;
- Les jeunes qui s’embrassent trop de nos jours ne sont pas selon les statistiques de l’OMS les principaux porteurs asymptomatiques lorsqu’ils sont contaminés par le Covid-19 ? C’est à dire ils ne font pas la maladie dans une grande proportion ?
- Comment Madame la Ministre explique que les personnes âgées qui ne s’embrassent pas beaucoup soient les plus affectés par la maladie ? Aussi bien la contamination que le taux de morbidité ?
En tous cas on l’a bien compris, le MINRESI est visiblement sur une autre planète 🌎 ! Le point positif ? Cela détend bien de camerounais, en cette triste période de confinement où des éclats de rire valent de l’or.