Cameroun : trois trafiquants d’ossements humain aux arrêts
Trois trafiquants d’ossements humains sont aux arrêts à Yaoundé. En effet ils étaient en possession de quatorze os d’êtres humains. L’arrestation a été faite par des éléments de la police judiciaire de Yaoundé du 26 décembre 2019.
L’identité des trois trafiquants d’ossements humains a été révélée suite à leur arrestation au quartier d’Omnisports de Yaoundé. Kaká Hamidou (59 ans), Madji Boucar(40 ans) et Abdoul Moumi(39 ans) ont été appréhendés par les forces de l’ordre alors qu’ils essayaient d’écouler leur marchandise.
D’après le chef des services d’intervention et de recherches, C D. Babanguida Ahmadou ils avaient en leurs possessions : 05 fémurs adultes, 06 tibias adultes et adolescents, 02 radius adultes, 01 coccyx adolescent. Le butin funeste est estimé à plusieurs millions de FCFA.
Alors que la BBC avait déjà tiré la sonnette d’alarme, cette recrudescence inquiétante semble avoir connu son pic au cours de l’année 2019.
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Cameroun : Comment comprendre la recrudescence du trafic d’ossements humains?
En effet, en Avril dernier des trafiquants d’ossements humains, doublés d’une casquette de profanateurs de tombes ont été interpellés par les forces de maintien de l’ordre à Batouri, dans la région de l’Est.
Six suspects ont été interpelés par les éléments de la brigade territoriale de gendarmerie alors qu’elles s’apprêtaient à livrer un squelette humain à un client, pour un montant d’environ 10 millions de francs CFA.
Compte tenu du fait que les trafiquants d’ossements humains exploitent l’absence de profondeur des tombes dans les cimetières musulmans, il a été prescrit que. «Que les tombes soient plus profondes pour que les corps soient à l’abri des exhumeurs et que les cimetières soient gardés par des vigiles».
Fin 2018, à quelques kilomètres de là, dans la ville forestière de Yokadouma, un groupe de cinq autres profanateurs de tombes qui avaient des ossements humains en leur possession ont aussi été interpellés.
Actuellement les trafiquants d’ossements humains aux arrêts méditent leur sort dans les geôles de la prison centrale de Kodengui.