Donald Trump moqué pour s’être réfugié dans son Bunker comme un poltron
Alors que le président américain Donald Trump s’est vanté au cours du week-end d’avoir observé “tous les mouvements” des services secrets pour le protéger vendredi soir, il est actuellement moqué sur les réseaux sociaux.
En effet tandis que des centaines d’Américains se sont rassemblés devant la Maison Blanche pour protester contre sa réaction à la mort de George Floyd, il s’est réfugié dans son bunker fortifié Vendredi soir, dans le cadre d’une rare intervention de sécurité qui ne se produit généralement que face à une menace terroriste. Selon le New York Times, les services secrets ont pris la décision d’envoyer Trump, sa femme Melania et son fils Barron dans le bunker.
Trump a décrit les services secrets comme “très cool” sur Twitter et a poussé la théorie de la conspiration selon laquelle les protestations n’étaient pas légitimes.
Les critiques de Trump ont réagi à la nouvelle de sa visite au bunker avec indignation et moquerie, en particulier après que Trump ait évoqué les événements de la veille sans mentionner cette précision dans plusieurs tweets samedi.
De nombreux utilisateurs de Twitter ont accusé Trump de “se cacher” des citoyens américains qu’il est censé diriger en temps de crise. Ils l’accusent également de refuser de reconnaître la colère qui a suscité des protestations de grande ampleur à travers les États-Unis ces derniers jours après la mort de Floyd, le dernier Noir non armé tué lors d’un affrontement avec la police.
Floyd est mort à Minneapolis, dans le Minnesota, la semaine dernière, après qu’un policier l’eut coincé avec un genou sur la nuque pendant plusieurs minutes.
“S’il vous plaît, je ne peux pas respirer”,
Les derniers mots de George Floyd
La mort de Floyd est survenue deux semaines seulement après que la police ait fait irruption au domicile de Breonna Taylor, une ambulancière noire de Louisville, au Kentucky, et l’ait abattue lors d’une dispute concernant un mandat de perquisition.
Elle s’est également produite peu après que la vidéo du meurtre d’Ahmaud Arbery, un joggeur noir de 25 ans qui avait été pris en embuscade par deux justiciers blancs en Géorgie, ait été diffusée en février. Les protestations ont également été alimentées par la rage suscitée par les actions d’Amy Cooper, une femme blanche qui a faussement déclaré à la police qu’un ornithologue noir la “menaçait” dans Central Park la semaine dernière.