Il ne faut pas avoir peur de l’échec
Echouer n’est pas une honte ! Le plus important est de comprendre ce qui n’a pas marché, pour faire mieux la prochaine fois. Certains créateurs d’entreprise ont échoué plusieurs fois avant de réussir, et personne ne leur en a tenu rigueur. la peur de l’échec nous casse dans notre élan, nous paralyse et nous empêche d’avancer. La peur de se tromper.
cette peur qui devient alors maladive et handicapante. Mais pourquoi réagit-on ainsi face à l’échec ?.
Depuis nos premiers jours d’école, le mot « erreur » est omniprésent dans le discours des professeurs. Il ne faut surtout pas se tromper. Se tromper sera même sanctionné. Mais pourquoi ?
Parce que dans le système actuel, à l’école, en entreprise, en société, faire une erreur sous-entend quelque chose de négatif. On n’a pas le droit à l’erreur.
Dans notre société actuelle, on stigmatise même l’échec. Celui qui loupe son examen, celui qui crée une boîte qui ne fonctionne pas aussi bien que ce qu’il avait imaginé, on dit qu’il a échoué, et la société le considère souvent comme un minable, un perdant. Echouer est alors synonyme de quelque chose de terrible. D’humiliant. De destructeur.
Parfois même, certains l’interprètent comme un manque d’intelligence. Si l’enfant se trompe, il faut le sanctionner, le punir, pour l’empêcher de recommencer.
L’anxiété générée par la peur de l’échec crée souvent un blocage intellectuel qui met l’enfant en difficulté, et le conforte dans son ressenti d’échec.
alors s’ils ne savent pas pourquoi on leur demande de faire quelque chose en particulier, il y a de grandes chances pour qu’ils pensent que ça ne vaut pas la peine d’insister. Le risque d’échec est trop élevé.
Par peur d’échouer, on procrastine. Et on n’entreprend plus. Devant la peur de l’erreur, il refuse de prendre des risques ou tenter de nouvelles expériences. Pourtant, la satisfaction qui découlerait de la prise de risque serait nettement plus élevée… C’est dommage.
Certains réagiront à cette peur de l’échec en devenant perfectionnistes. on parle même de perfectionnisme excessif. Pour être certain de ne pas se retrouver en situation d’échec, le personne fera en sorte d’être le premier partout, tout le temps, de tout faire parfaitement. Son niveau d’exigence est considérable.
Si on a peur de l’échec, on ne veut faire que ce que l’on connait, ce que l’on maîtrise, car on a beaucoup moins de chances de se tromper. Mais croyez vous vraiment que la réussite est là ?.
L’échec, c’est d’abord une question de point de vue. Une question de mentalité.
Attention, je ne parle pas de toutes les erreurs. Il faut bien évidemment distinguer avant toute chose les erreurs à sanctionner (un comportement irrespectueux, une atteinte à la liberté d’autrui ou une atteinte physique par exemple), des erreurs d’apprentissage, à corriger. Celles qui font que l’on a tenté quelque chose mais que l’on n’a pas eu le résultat escompté pour diverses raisons. Ce sont ces “échecs” qui méritent que l’on s’arrête dessus, que l’on réfléchisse, et qui nous permettent de nous améliorer. Il faut bien différencier corriger et sanctionner.
A retenir :
° Il faut changer de vision sur l’échec. Pour soi et pour les autres. Dans sa vie personnelle et dans sa vie professionnelle.
° Echouer, c’est expérimenter.
° Les réussites sont bâties sur des échecs.
° Rater quelque chose ne veut pas dire être raté.
° Curiosité, passion et créativité sont réprimées dans le système scolaire mais indispensables dans la vie