Nouveau bilan scandaleux de la crise du NOSO..
la population camerounaise est prise au piège des combats opposant les miliciens séparatistes et armée républicaine, dans les régions du NOSO. Ces Combats avec porisme d’atteintes aux droits des civils, causent des migrations à l’intérieur du pays, d’après un rapport semestriel du bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale, publiée le 12 juin.
En avril 2020, le Cameroun affichait plus de 679 000 personnes déplacées, dont la protection était compromise dans ces régions de crise; Dans la même lancée,58 000 personnes avaient cherché refuge sur les côtes Nigérianne.
Le dit rapport présenté au conseil de sécurité de l’ONU par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies relève d’un drame élevé, des cas de violences extrêmes de toutes sortes(sexuelles,physiques…) qui n’ont pas été pris en compte vu la limite des moyens d’y faire face.
François Louncény Fall (représentant du bureau régional des nations unies pour l’Afrique Centrale) note les évolutions par rapport au rapport précédent en même temps qu’il trace typiquement les principaux faits politiques et sécuritaires apparus en Afrique centrale au cours de ce dernier semestre.
Selon l’ONU, le 31 mars 2020, le Cameroun hebergeait plus de 384 000 personnes réfugiées, soit plus de 272 000 réfugiés de nationalité centrale africaine. Le pays avait également à son actif près de 977 000 personnes déplacées et plus de 354 000 personnes rapatriées, notamment dans les régions du NOSO et de l’Extrême-Nord.
Accident de NGARBUH
Le document fait également le point sur l’épisode du 14 février 2020 qui ressort l’assassinat de 23 civils,soit 15 enfants, par des personnes armées dans le village de Ngarbuh, dans la région du Nord-Ouest et qui a appelé la blâme générale de la communauté internationale et des appels à l’ouverture d’enquête indépendante sur les actes commis. Nonobstant la commission d’enquête conjointe chargée de faire un éclairage sur les faits nommée le 27 février dernier par le gouvernement, les armés séparatistes ont continué les attaques contre les forces de défense et de sécurité de la République, y compris, pour la toute première fois, au-delà des régions du NOSO.
Dans le but d’affermir la protection civile, l’Organisation des Nations Unies bouscule tous les acteurs nationaux à prendre conscience de la sécurité climatique dans les efforts de préservation des conflits, pour la promotion de la paix.